Communiqué de presse – Pour publication immédiate
9 Février 2023
Contact: World Uyghur Congress www.uyghurcongress.org
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En marge de la 73e session du Comité des droits économiques, sociaux et culturels (CESCR), le Congrès mondial ouïghour (WUC), l’Uigurischer Verein Schweiz et la Société pour les peuples menacés Suisse organisent un rassemblement devant le Palais Wilson à Genève le 15 février de 9h30 à 13h pour demander aux Nations Unies de tenir la Chine responsable de son génocide contre les Ouïghours et les autres peuples turcs. Au cours de sa 73ème session, le Comité examinera le rapport de la Chine ainsi que les soumissions de la société civile. En amont de cet examen, la CMO conjointement avec la Boston University School of Law, a soumis un rapport au comité soulignant les politiques génocidaires de la Chine et fournissant des recommandations pour assurer que la Chine se conforme au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. 

En outre, le CMO présentera, en coopération avec la Taiwan Foundation for Democracy, l’exposition de photos « The Xinjiang Police Files : The Faces of the Uyghur Genocide » en face du Palais Wilson, à Genève du 14 au 16 février, de 9:30 à 17:00.

Nous aimerions vous inviter à un entretien avec les militants suivants à Genève :

-Dolkun Isa, président du CMO (à Genève du 13 au 16 février (anglais)) :

Dolkun Isa, président du Congrès Mondial Ouïghour depuis 2017, a consacré sa vie à la défense des libertés fondamentales et des droits de l’homme du peuple ouïghour. Il est l’ancien étudiant-leader des manifestations pro-démocratie à l’université du Xinjiang en 1988. En raison de son militantisme, il a dû fuir en Allemagne en 1996, où il défend les droits des Ouïghours. En exil, il fait toujours l’objet de représailles de la part du gouvernement chinois.

-Kalbinur Sidik, survivant des camps (à Genève du 13 au 16 février (traduction disponible en anglais, allemand et français)) :

Kalbinur Sidik était une enseignante de langue chinoise au Turkestan oriental. En 2017, elle a été envoyée dans un camp d’internement pour enseigner le mandarin à des détenus ouïghours. Kalbinur a été témoin de tortures, d’abus sexuels et de violences contre des Ouïghours à l’intérieur des camps d’internement. Elle a fait une déposition devant le tribunal ouïghour de Londres. Depuis 2019, elle vit aux Pays-Bas.

– Enfili Memetkerim, président de l’Uigurischer Verein Schweiz (à Genève le 15 février (allemand)) :

Enfili Memetkerim est un militant suisse ouïghour et l’un des fondateurs de l’Uigurischer Verein Schweiz. En tant que président de cette organisation, il sensibilise le public aux graves violations des droits de l’homme dont sont victimes les Ouïghours et s’engage auprès de différents organes politiques en Suisse.

– Zumretay Arkin, responsable du programme et du plaidoyer et porte-parole du CMO (à Genève du 12 au 16 février (anglais, français)) :

Zumretay Arkin est une activiste canadienne ouïghoure qui a mené des campagnes populaires réussies, telles que la campagne sur les Jeux Olympiques et la campagne sur le travail forcé contre les marques internationales. Elle fait du plaidoyer auprès des institutions onusiennes et des missions diplomatiques sur les droits fondamentaux du peuple ouïghour. 

Contact: Erkin Zunun (Coordinateur en chef) +49 176 32985543